Sanelle Magnusdottir

**Sanelle Magnusdottir** Lun 18 Avr - 22:18

Vous la voyez ? Cette jeune fille, là qui danse, qui chante, qui rigole, qui vit.
Elle, c’est Sanelle ou San pour faire plus court et elle avait tout, la beauté, l’insouciance et la joie de vivre.

Vous vous demandez pourquoi c’est au passé ? C’est simple Sanelle est morte, pendant 145 minutes exactement, 145 min où tout ce qui faisait d’elle, qui elle était, qui elle aimait, a disparu. Simplement, évaporée.
De sa vie d’avant, seule quelques brides lui restent en mémoire, souvent, insaisissables, rarement, des souvenirs qui lui laissent un gout amer en bouche.

D’où vient-elle, qui est-elle ? Avant, la blonde aurait entamé la conversation sur un ton badin, assise à une table de bar, sa guitare non loin d’elle. Un verre de tequila, à la main, elle vous aurez expliqué combien l’Islande, son pays natal est magnifique, forgée par un volcan au nom imprononçable. Vous auriez était séduit par son ton espiègle et optimiste, ses yeux bleus où dansait des flammes joyeuses, cette bouche toujours ourlée de rouge à lèvres, souriant au monde qui l’entourait. Oui, vous seriez tombée sous le charme de cette musicienne.

Mais maintenant, il ne reste plus rien du ton espiègle et joyeux, des flammes qui danse et du sourire.
La SHER lui a permis de revenir à la vie, après 145 minutes, mais à quel prix ? Elle vit avec la SHER, pour la SHER, grâce à la SHER. Elle leur doit tout.

Fini la jeune fille optimiste, bonjour la beauté froide. Elle n’a rien de sarcastique et de cassant, juste aucune patience, aucun tact. Si vous l’ennuyez, elle ne vous clouera pas le bec avec une répartie cinglante mais plutôt avec une bonne droite qui vous assommera. So, be careful with the lady.

La musique qui était sa passion, son métier, son passé et son avenir, ne lui fait plus ressentir aucune émotion, rien, juste le néant. Elle a seulement gardé un médiator qui vacille autour de son cou cachant à peine la cicatrice qui lui barre la gorge, seule objet qui l’a rattache à son ancienne vie. A cette histoire qu’elle a oubliée. Quant à sa cicatrice, oseriez vous lui demander ?